Dans un éclair d’inspiration, vous avez trouvé le nom de domaine .CA idéal pour votre site Web.
Il est accrocheur, brillant et… parfait.
Les mains moites et le cœur battant, vous entrez votre nom de domaine .CA idéal dans la barre de recherche… et vous découvrez qu’il appartient déjà à quelqu’un d’autre.
Ouf, comme c’est décevant.
Mais, attendez, s’il s’agit vraiment du nom de domaine idéal et que votre succès en dépend, que pouvez-vous faire?
En supposant que vous retrouviez le·la titulaire du nom de domaine, que ferez-vous ensuite? Lui enverrez-vous un ou deux paniers de fruits coûteux dans l’espoir qu’il·elle vous le vende? Lui offrirez-vous les clés de votre Subaru 1998?
Quelle que soit votre approche, l’achat d’un nom de domaine déjà pris peut être une quête délicate, longue et potentiellement coûteuse et jalonnée de nombreux rebondissements.
Mais rassurez-vous, mon ami·e, tout n’est pas perdu! Ce nom de domaine peut toujours être le vôtre… mais vous devrez peut-être faire appel à des professionnel·le·s. Nous entendons par là un service de courtage de domaines.
Qu’est-ce qu’un service de courtage de domaines?
Les courtier·ère·s de domaines sont en quelque sorte la version Internet des agent·e·s immobilier·ère·s. Mais plutôt que des condominiums et des chalets, ils·elles se consacrent exclusivement à l’achat et à la vente de noms de domaine.
Comme Liam Neeson dans le film L’enlèvement, les courtier·ère·s de domaines possèdent un ensemble très spécifique de compétences (de négociation).
Comment fonctionnent les courtier·ère·s de domaines?
Tout d’abord, ils·elles travailleront avec vous pour comprendre quel domaine vous souhaitez acheter, ainsi que votre budget et votre calendrier.
Ensuite, votre courtier·ère vous remettra un rapport indiquant notamment l’historique de la propriété du domaine, s’il a fait l’objet d’un dépôt de marque et quelle serait sa valeur actuelle sur le marché libre.
Selon les résultats de ce rapport, vous pourrez soit vous retirer, soit donner à votre courtier·ère le feu vert pour entamer des négociations avec le·la titulaire du nom de domaine. Le·la courtier·ère contactera alors le·la titulaire en votre nom, tout en gardant votre identité totalement confidentielle.
Pourquoi l’anonymat est-il important? Si un·e vendeur·euse sait qui essaie d’acheter son domaine (par exemple, une grande entreprise, un ex-amant délaissé, un·e ennemi·e juré·e, etc.), il·elle pourrait chercher à le vendre beaucoup plus cher.
Du point de vue de la négociation, les meilleur·e·s courtier·ère·s de domaines ont la patience et les compétences nécessaires pour que les conversations restent centrées sur les affaires. Ils·elles veilleront également à ce que vous, l’acheteur·euse, soyez tenu·e au courant de l’évolution des négociations et à ce que vous ne soyez pas obligé·e de payer un prix supérieur à la valeur du marché pour votre domaine.
Enfin, une fois que vous avez convenu d’un prix de vente (qui correspond à votre budget), les courtier·ère·s de domaines facilitent le paiement et s’occupent de toutes les formalités administratives liées au transfert de la propriété du domaine.
Avant de faire appel à un service de courtage de domaines
Vous vous dites probablement : « CIRA, ça a l’air génial, mais combien les services de courtage de domaines vont-ils me coûter? »
Cela dépend honnêtement de l’agence de courtage de domaines, mais la plupart d’entre elles suivent quelques modèles de tarification cohérents. Par exemple, certaines peuvent prendre une part de 10 à 15 % de la vente du domaine, tandis que d’autres facturent à l’heure ou au projet. Assurez-vous de bien vous informer sur la structure des frais du·de la courtier·ère que vous avez choisi·e avant de commencer.
Il n’est jamais inutile non plus de faire quelques recherches et comparaisons. Sachez qu’il n’existe actuellement aucune exigence en matière de licence ou de formation pour devenir courtier·ère de domaines, de sorte que le marché comptera son lot de professionnel·le·s chevronné·e·s et… de personnes moins expérimentées que la moyenne.
Lisez donc les avis et obtenez des recommandations de sources fiables (si vous le pouvez) pour vous assurer de faire le bon choix.
Par ailleurs, lorsque vous vous adressez à un·e courtier·ère de domaines potentiel·le, n’hésitez pas à poser des questions! Voici quelques idées :
- Avec quels clients a-t-il·elle travaillé dans le passé?
- À quoi ressemble son processus global?
- Comment pouvez-vous vous attendre à être informé·e tout au long du processus de négociation?
- Quel type de commission prélève-t-il·elle après une vente réussie?
Dernière chose : si les services de courtier·ère·s de domaines représentent une excellente option, ils sont loin d’être la seule voie possible. Consultez notre blogue pour plus de conseils sur ce qu’il faut faire si le nom de domaine que vous voulez est déjà pris!
Bonne chasse aux noms de domaine… et que les négociations et les transactions soient faciles et fructueuses!
