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Les façons dont Internet nourrit la population canadienne affamée

Les façons dont Internet nourrit la population canadienne affamée Obtenez une copie PDF du rapport Les façons dont Internet nourrit la population canadienne affamée. La nourriture et Internet La nourriture est à la fois une nécessité et un plaisir. Elle fait partie de notre quotidien et…

Les façons dont Internet nourrit la population canadienne affamée

Obtenez une copie PDF du rapport Les façons dont Internet nourrit la population canadienne affamée.

La nourriture et Internet

La nourriture est à la fois une nécessité et un plaisir. Elle fait partie de notre quotidien et même de notre langage de tous les jours. Et quand les carottes sont cuites, c’est souvent la fin des haricots! La nourriture est importante et universelle.

Qu’a-t-on aussi en commun qui est à la fois une nécessité et un désir? Internet.

Selon le physicien théoricien, cosmologiste et auteur Stephen Hawking, [traduction libre] « Nous sommes tous reliés par Internet, tels des neurones dans un cerveau géant. » Étant donné le caractère universel de la nourriture et d’Internet, l’ACEI a décidé d’en étudier les interactions.

Le réseau Internet est vaste et le sujet de l’alimentation est infini. Le rapport suivant permet de goûter à ces deux ingrédients.

C’est en goûtant que l’on sait si c’est bon

Selon le Dossier documentaire sur Internet au Canada, près du quart des Canadiens qui ont fait des achats en ligne pendant la dernière année ont acheté de la nourriture, une augmentation par rapport aux 14 % enregistrés il y a deux ans. Les Canadiens sont adoptent de plus en plus l’achat de nourriture en ligne.

Il existe plusieurs façons d’accéder à de la nourriture sur Internet. On peut commander son épicerie en ligne et passer la prendre chez l’épicier du coin. On peut aussi se faire livrer des produits d’épicerie par ce même épicier ou auprès d’une source d’approvisionnement moins classique comme amazon.ca. On peut commander son repas sur le site Web d’un restaurant ou au moyen d’une application mobile ou se le faire livrer par un service comme Skip – du resto jusqu’à vous. Grâce à Internet, on peut aussi se faire livrer chez soi des ingrédients frais en s’abonnant à des services de livraison de paniers repas, lesquels permettent aux milléniaux de se préparer facilement un repas maison les soirs de semaine. La nourriture et Internet n’ont jamais été si étroitement liés.

Étant donné que le Dossier documentaire sur Internet au Canada ne contient pas de renseignements concernant les aliments que les Canadiens achètent en ligne, l’ACEI a effectué en septembre un bref sondage sur Twitter, LinkedIn et Facebook afin d’en savoir plus. S’il ne s’agit pas d’une étude scientifique, les résultats fournissent néanmoins des renseignements intéressants sur l’utilisation que fait la population canadienne d’Internet pour se nourrir.

Cent vingt-huit personnes de 18 ans et plus de partout au Canada ont répondu à des questions simples : auxquelles des options présentées avez-vous eu recours pour commander de la nourriture en ligne?

Of the options provided, in which ways have you ordered food online?

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    J’ai commandé directement auprès du service de livraison du restaurant (formulaire en ligne ou application telle celle de Pizza Hut).

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    Je me suis fait livrer de la nourriture en faisant appel à un service de livraison tel que Uber Eats ou Skip – du resto jusqu’à vous

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    J’ai commandé en ligne de la nourriture à emporter, que je suis allé chercher au restaurant.

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    J’ai commandé en ligne un produit alimentaire de spécialité, par exemple un aliment naturel, un produit d’épicerie fine ou un autre produit alimentaire que l’on trouve rarement en épicerie.

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    J’ai commandé en ligne des produits d’épicerie, que je suis allé chercher au magasin.

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    J’ai commandé en ligne des produits d’épicerie auprès d’une épicerie non traditionnelle telle qu’Amazon.

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    Je me suis abonné à un service de panier/trousse repas tel que Chef’s Plate, HelloFresh ou Goodfood.

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    J’ai commandé en ligne des produits d’épicerie auprès d’une épicerie et je les ai fait livrer chez moi.

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    Je me suis abonné à un service de livraison en ligne offrant des produits frais provenant de fermes locales.

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    Aucun

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    Autre (service de poisson/fruits de mer à emporter, service de repas cuisinés, abonnement bières/boissons)

Commander des plats à emporter au restaurant est la façon la plus courante d’acheter de la nourriture par Internet chez les répondants. Cela comprend les commandes sur le site Web ou au moyen de l’application mobile du restaurant ou par l’intermédiaire d’un service de livraison tel que Skip – du resto jusqu’à vous. Commander des aliments de spécialité, par exemple des produits naturels ou des produits d’épicerie fine, est aussi un choix populaire pour plus d’un quart des répondants, qui ont affirmé l’avoir fait au cours de la dernière année. L’achat de produits d’épicerie est le choix de réponse le plus fréquent, à 17 pour cent, qu’il s’agisse d’épiceries classiques ou moins traditionnelles, telles qu’Amazon.

Dans un article du site The Conversation (en anglais) de novembre 2017, on indique que les Canadiens mettent plus de temps que les Américains à adopter l’achat de produits d’épicerie en ligne. On énonce également quelques raisons qui expliquent cette observation. On évoque notamment le fait que le marché canadien est dominé par un faible nombre de joueurs, ainsi que la préférence soutenue des consommateurs canadiens à faire l’épicerie en personne.1

Si l’achat de produits d’épicerie en ligne commence tout juste à prendre forme au Canada, les services de livraison de repas à emporter sont mieux établis. Deux frères de la Saskatchewan, Josh et Chris Simair, ont fondé Skip – du resto jusqu’à vous en 2012. De 2013 à 2016, l’entreprise a déclaré une croissance de ses recettes de 10 000 pour cent et, en 2017 a été nommée au palmarès Technology Fast 50 de Deloitte. Just Eat a fait l’acquisition de cette entreprise canadienne en 2016 et Skip – du resto jusqu’à vous demeure le choix de nombreux Canadiens, malgré l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché.

1Why Canada is wary of online grocery shopping, The Conversation, Michael von Massow, 20 novembre 2017 https://theconversation.com/why-canada-is-wary-of-online-grocery-shopping-87651

En matière de commande de nourriture en ligne, l’âge n’est qu’un nombre.

Pourcentage des répondants qui s’abonnent à un panier repas

Pourcentage des répondants qui s’abonnent à un panier repas
8 18 à 24 âge
20 25 à 34 âge
22 35 à 44 âge
11 45 à 54 âge
8 55 et + âge

L’actrice Joan Collins a dit un jour [traduction libre] « L’âge n’est qu’un nombre. Il n’a aucune pertinence à moins, bien sûr, que vous soyez une bouteille de vin. » Cela semble également plutôt vrai en ce qui concerne les habitudes d’achat d’aliments en ligne selon l’âge, en particulier les commandes de repas à emporter. L’âge entre cependant en jeu lorsqu’il s’agit des abonnements à des paniers repas en ligne tels que HelloFresh. Dans ce cas, environ 20 pour cent des 25 à 44 ans ont eu recours à cette option au cours de la dernière année, contre 8 à 11 pour cent des répondants plus jeunes et plus âgés La commodité d’avoir à sa disposition des ingrédients déjà parés présente de l’attrait surtout pour la tranche d’âge qui comprend de jeunes professionnels occupés et les parents de jeunes enfants.

Autre observation intéressante, les répondants de 35 à 44 ans, ainsi que ceux qui sont âgés de 55 ans et plus, sont plus susceptibles d’avoir commandé des produits d’épicerie en ligne que les Canadiens des autres tranches d’âges.

Pourcentage des répondants qui achètent des produits d’épicerie en ligne pour ensuite passer les chercher

Pourcentage des répondants qui recourent à un service de livraison en ligne
4 18 à 24 âge
15 25 à 34 âge
29 35 à 44 âge
12 45 à 54 âge
25 55 et + âge

Le sondage de l’ACEI a également montré que le geste de commander de la nourriture par l’intermédiaire de services de livraison de repas à emporter avait été posé pour la première fois par bon nombre de répondants au cours des 12 derniers mois, en particulier chez les 18 à 34 ans.

Pourcentage des répondants qui recourent à un service de livraison en ligne

Pourcentage des répondants qui s’abonnent à un panier repas
46 18 à 24 years old
30 25 à 34 years old
23 35 à 44 years old
12 45 à 54 years old
8 55 et + years old

Maintenant que les dépanneurs 7-Eleven sont entrés dans la ronde de la livraison, grâce à l’application de livraison de nourriture Foodora, basée à Berlin, peut-être qu’en plus des ingrédients nécessaires à la préparation d’un repas maison ou d’un repas à leur restaurant thaï préféré, les Canadiens pourront désormais se faire livrer des Slurpees à domicile. En ce qui concerne Internet et la nourriture, les options sont infinies.

Internet favorise le mouvement de promotion de l’alimentation locale

Tout Canadien qui a déjà préparé un guacamole en février sait que les supermarchés tiennent des aliments provenant des quatre coins de la planète grâce à la hausse du commerce mondial. L’accès à des aliments de partout dans le monde est toutefois relativement nouveau et, malgré son côté pratique, il comporte son lot d’inconvénients.

La logistique associée au transport des aliments sur de longues distances ajoute à notre empreinte de carbone. La qualité et la fraîcheur des aliments peuvent s’altérer en raison des longs délais de transport jusqu’au Canada. C’est sans oublier que l’achat de fruits et légumes provenant de l’importation peut avoir une incidence importante sur notre portefeuille. Ainsi, au Canada, on a assisté à une relance de l’attention accordée aux aliments locaux.

Le concept qui veut que l’on achète des produits locaux pour soutenir l’économie du pays n’a rien de nouveau. Le Dossier documentaire sur Internet au Canada 2018 révèle que 62 pour cent des Canadiens préfèrent effectuer des achats en ligne d’entreprises canadiennes. Par ailleurs, selon un rapport de 2013 de la Banque de développement du Canada, 97 Pour cent des consommateurs canadiens qui achètent des produits locaux le font pour soutenir l’économie locale, et 96 pour cent, pour soutenir les fermiers de la région.2

En ce qui concerne les aliments locaux, il ne s’agit plus d’une simple tendance, mais bien d’un mouvement et Internet sert d’outil aux producteurs et aux détaillants pour promouvoir leurs produits dans le marché canadien. Bien qu’il soit difficile (quasi impossible) d’adhérer, au Canada, à une alimentation strictement locale, les Canadiens sont nombreux à faire un effort pour acheter des aliments locaux. Afin de soutenir cette demande, certaines entreprises canadiennes utilisent leur domaine .CA pour promouvoir leur image de marque en ligne, contribuant ainsi à faire la promotion des aliments locaux canadiens.

2Planifier votre croissance : Cinq tendances de consommation qui changent la donne, BDC, octobre 2013, https://www.bdc.ca/Resources%20Manager/study_2013/etude_BDC_tendances_consommation.pdf

Des sites Web .CA mettent en relation les Canadiens et les aliments locaux

À bonne terre, bons produits. Les lecteurs Ontariens reconnaîtront ces mots et le refrain doit probablement déjà se répéter en boucle dans leur tête tel un ver d’oreille (toutes nos excuses). Voilà le mouvement d’alimentation locale à l’œuvre.

L’initiative du gouvernement ontarien, Ontario, terre nourricière a pour but de promouvoir l’alimentation locale. Sa page Web sur le site ontario.ca communique les avantages associés aux aliments locaux de divers points de vue. Il est bénéfique pour les collectivités du point de vue économique, bénéfique pour l’environnement (en réduisant l’empreinte de carbone associée à la consommation alimentaire) et bénéfique pour le consommateur, du fait que les aliments cultivés localement sont nutritifs, frais et délicieux.

Le gouvernement du Manitoba en est un autre exemple. Il a publié en ligne un Guide des produits agricoles locaux présentant aux Manitobains des conseils leur permettant de s’approvisionner en produits locaux, y compris une carte interactive sur laquelle sont indiqués les emplacements où l’on offre des produits agricoles.

Les gouvernements provinciaux ne sont pas les seuls à adhérer au mouvement d’achat d’aliments locaux. Eat Alberta est une association sans but lucratif qui permet aux Albertains de se renseigner au sujet des aliments locaux au moyen de contenu et d’événements. Son site Web, eatalberta.ca regorge de ressources au sujet des excellents aliments produits en Alberta.

Le programme de partenariat We Heart Local, présenté sur weheartlocalbc.ca et le SaskMade Market Place sur saskmade.ca sont deux exemples de pages où les résidents de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan peuvent se renseigner au sujet des aliments locaux, trouver des recettes et acheter des produits alimentaire locaux.

Abonnements à des paniers repas

On livre aux clients des boîtes contenant les ingrédients nécessaires à la préparation à la maison d’un repas sain. En un simple clic, les Canadiens peuvent recevoir un produit permettant de profiter à la fois de sa commodité et d’un bon repas.

[Traduction libre] « La clientèle d’HelloFresh profite de plusieurs avantages, mais ceux qui viennent en tête de liste sont le côté pratique et la simplicité associés au fait de se faire livrer chez soi des ingrédients frais, portionnés et des cartes-recettes faciles à suivre permettant de cuisiner en 30 minutes ou moins un délicieux repas maison », affirme Ian Brooks, chef de l’exploitation et fondateur d’HelloFresh Canada. Par l’intermédiaire de son site Web hellofresh.cace service de repas offre des ingrédients frais, de saison, livrés à domicile.

« L’achat de produits locaux est une priorité absolue pour HelloFresh Canada », affirme M. Brooks. « Nous avons comme philosophie de soutenir, dans la mesure du possible, les fournisseurs d’ingrédients canadiens. HelloFresh Canada s’approvisionne en ingrédients de qualité auprès d’un vaste réseau de fournisseurs répartis d’un bout à l’autre du Canada. Que ce soit le saumon sauvage et traçable de Hooked Inc., les pêches fraîches des Seaway Farms en Ontario ou le délicieux fromage de ’entreprise Village Cheese Co. de la Colombie-Britannique, nous avons à cœur de présenter à nos clients des ingrédients canadiens délicieux. »

D’autres services du genre existent au Canada, dont Dinnerliciousétabli à Hamilton, Fresh Prep à Vancouver, et Goodfood, qui dessert plusieurs régions du Canada. Tous ces services offrent des options qui intègrent aux recettes des ingrédients locaux et tous font la promotion de leur caractère canadien par l’intermédiaire d’un domaine .CA.

« Internet a complètement révolutionné la façon dont les Canadiens cuisinent et s’alimentent. HelloFresh en est un excellent exemple. Nous planifions le menu, commandons les ingrédients, livrons les paniers repas et vous cuisinez! En un simple clic, les Canadiens s’exposent à de nouveaux plats, à de nouvelles saveurs et à de nouvelles cuisines », affirme M. Brooks.

Selon le sondage de l’ACEI, diffusé par l’intermédiaire des médias sociaux en septembre 2018, 16 pour cent des répondants ont eu recours à un service de livraison de panier repas au cours des 12 derniers mois, une activité plus populaire chez les répondants de 35 à 44 ans. Le marché se chiffrant à 150 millions $, il sera intéressant de voir si ce modèle d’affaires demeurera rentable à long terme.

M. Brooks en est convaincu. « Les trousses de repas sont en hausse. » De fait, une étude réalisée par le NPD Group a révélé que cette catégorie affiche une croissance ascensionnelle au Canada. Nous croyons qu’Internet continuera d’exercer une influence sur les habitudes alimentaires en élargissant la palette des consommateurs grâce à des menus soigneusement pensés comme ceux d’HelloFresh. »

Restaurants de la ferme à la table

Les restaurants de la ferme à la table d’un bout à l’autre du pays se servent de leur site Web pour communiquer leur caractère distinctif, soit l’attention particulière qu’ils portent à utiliser dans leurs recettes des aliments locaux.

Le restaurant Fable de Vancouver (mot-valise formé à partir des mots farm + table) offre un menu préparé à partir de produits provenant de fermes de la région. [Traduction libre] « Tout le concept du restaurant Fable repose essentiellement sur la connaissance de la provenance des aliments que l’on consomme et sur le fait de cuisiner les produits du terroir », affirme Trevor Bird, chef du restaurant Fable sur fablekitchen.ca .

Le restaurant Ruby WatchCo. de Toronto en est un autre exemple. La réalisation de cette vision est fondée sur la philosophie de la chef Lynn Crawford selon laquelle les aliments devraient être cultivés, récoltés et élevés localement, puis cuisinés à la perfection avec cœur. Le site Web du restaurant, rubywatchco.ca est plus qu’une simple page statique. C’est en fait une ardoise virtuelle. Le menu y est mis à jour quotidiennement selon les produits de saison et on y trouve une galerie de photos montrant l’emplacement et les alléchants plats au menu, ainsi qu’un système de réservation en ligne.

Les locavores haligoniens seront ravis de savoir que le Chives Canadian Bistro se sert de son site Web, chives.ca pour afficher son menu saisonnier. Bien que l’on reste vague sur les ingrédients exacts, on peut voir que leur menu comprend des plats tels qu’une salade du marché s’inspirant des produits offerts au marché la semaine précédente et des sorbets préparés à partir de fruits locaux.

Autres excellents domaines .CA liés à l’alimentation

L’ACEI est l’exploitant du registre des noms de domaine .CA. Il existe de nombreux sites Web .CA qui communiquent activement à l’intention des Canadiens de l’information sur la façon de cuisiner un bon repas, qui font la promotion des produits alimentaires locaux et qui facilitent la livraison des aliments au domicile des Canadiens. Voici quelques autres excellents exemples d’entreprises canadiennes qui s’illustrent à cet égard.

Nourrir les Canadiens affamés avec l’aide d’Internet

Au Canada, quatre millions de personnes ont du mal à s’offrir de la nourriture en quantité suffisante.3 Toutefois, Internet offre des solutions qui permettent de mettre de la nourriture à la disposition de ceux dont les besoins sont les plus criants.

Internet révolutionne le système de distribution alimentaire et change la façon dont les Canadiens qui éprouvent des difficultés financières accèdent à de la nourriture. L’ACEI a assuré un soutien à plusieurs projets d’ordre alimentaire dans le cadre de son Programme d’investissement communautaire, qui verse annuellement 1 million $ en subventions à des organismes sans but lucratif, organismes de bienfaisance et établissements scolaires qui font du bien par l’intermédiaire d’Internet au Canada et pour Internet au Canada. Le Wilfrid Laurier Centre for Sustainable Food Systems, Moisson Montréal et la Cowichan Green Community, entre autres, bénéficient de ces subventions.

3 Banques alimentaires Canada, https://foodbankscanada.ca

Favoriser l’accessibilité des aliments locaux

Un désert alimentaire est une région urbaine dont les résidents ont très peu (ou pas) accès à des commerces et à des restaurants offrant des aliments sains et abordables. Ces déserts ont fait leur apparition au cours des 20 dernières année un peu partout au pays et sont particulièrement préoccupants dans les quartiers défavorisés.4

Le Wilfrid Laurier Centre for Sustainable Food Systems s’attaque à la rupture qui existe entre ces quartiers et les fermes locales. Avec le soutien du Programme d’investissement communautaire de l’ACEI, le Centre travaille à la conception d’un outil en ligne mettant en relation les collectivités urbaines souffrant d’insécurité alimentaire et les cultivateurs écologiques de la région de Waterloo, en Ontario. Ce marché fermier en ligne apporte des aliments frais dans ces quartiers et réduit l’isolement social des cultivateurs ruraux.

Theresa Schumilas, qui dirige le projet et qui est elle-même agricultrice, étudie les systèmes alimentaires durables et en exerce les pratiques depuis plus de 20 ans. Elle a été témoin, aux premières loges, du changement qui s’est opéré dans la façon dont les Canadiens accèdent à la nourriture et à l’incidence qu’a exercée ce changement pour les fermiers locaux.

[Traduction libre] « Partout au Canada, on assiste à la disparition uniforme des agriculteurs de petite et moyenne taille. Cette situation est attribuable en partie au fait que les grandes épiceries s’approvisionnent en vrac auprès de grandes exploitations agricoles, ce qui provoque une consolidation en amont », dit-elle. « Autres faits préoccupants, ces grandes épiceries, qui sont souvent situées en périphérie de la ville, peuvent être inaccessibles. De plus, étant donné qu’elles mettent l’accent sur les produits indifférenciés provenant de partout dans le monde (des aliments de nulle part), les consommateurs ne savent pas vraiment d’où viennent leurs aliments. »

Les consommateurs désirent une authenticité et une traçabilité accrues. Ils veulent savoir d’où viennent leurs aliments et les marchés fermiers répondent à cette exigence. Malgré cela, et malgré le regain d’intérêt à l’égard du mouvement visant l’alimentation locale et la popularité croissante des marchés fermiers locaux au cours des dix dernières années, Mme Schumilas est d’avis que la tendance est au beau fixe, voire en décroissance.

Elle affirme que le projet financé par l’ACEI présente l’avantage d’être extensible, tant que le réseau de fermiers et la collectivité veulent bien y participer. Le marché fermier en ligne a déjà suscité de l’intérêt partout en Ontario et on prévoit l’élargir à l’échelle du pays.

Les Canadiens peuvent également entrer en contact par Internet avec les fermes locales par l’intermédiaire de programmes d’agriculture soutenue par la communauté (ASC). Par exemple, les résidents de Halifax peuvent s’approvisionner auprès de fermes locales par l’entremise du programme d’ agriculture soutenue par la communauté (ASC) de la ferme Maple Bloom (CSA). Voilà un exemple de mise en contact des consommateurs avec des producteurs locaux en un simple clic grâce à Internet.

Si seulement 6,25 pour cent des répondants au sondage de l’ACEI diffusé dans les médias sociaux en septembre 2018 avaient eu recours à un service en ligne pour entrer en contact avec un fermier local, cette proportion pourrait peut-être augmenter avec la mise en œuvre d’autres initiatives telles que celle du Wilfrid Laurier Centre for Sustainable Food Systems, financée par l’ACEI.

4 Déserts alimentaires à Winnipeg (Canada) : une nouvelle méthodologie de mesure d’un concept complexe et controversé, gouvernement du Canada, Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada, volume 37, no 10, octobre 2017, https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/rapports-publications/promotion-sante-prevention-maladies-chroniques-canada-recherche-politiques-pratiques/vol-37-no-10-2017/deserts-alimentaires-winnipeg-nouvelle-methodologie-mesure-concept-complexe-controverse.html

Réduction du gaspillage alimentaire

Pendant que des gens ont faim au Canada et ailleurs dans le monde, environ le tiers de tous les aliments produits est perdu ou gaspillé chaque années.5

Moisson Montréal, la plus grande banque alimentaire du Canada, ouvre la voie à la réduction du gaspillage alimentaire. L’organisme travaille en collaboration avec des épiceries et des détaillants et recueille les produits excédentaires, qu’il redistribue à plus de 200 organismes communautaires de Montréal.

En 2019, Moisson Montréal mettra en œuvre une plateforme de bénévolat en ligne qui permettra de consigner des renseignements au sujet des bénévoles et de faciliter les communications. L’organisme dépend chaque jour de 60 bénévoles. Richard Daneau, directeur général, affirme que cette plateforme sera essentielle et comportera plusieurs avantages.

[Traduction libre] « La gestion des bénévoles est entièrement effectuée de façon manuelle, et ce système en ligne en augmentera donc l’efficacité, souligne-t-il. « Le service en ligne aura indirectement pour effet de réduire le gaspillage alimentaire en permettant au personnel d’avoir une vision plus claire des bénévoles qui entreront au travail et, ainsi, de distribuer la charge de travail de façon plus efficace. »

Moisson Montréal ne recueille que des denrées alimentaires qui arrivent à la fin de leur durée de conservation. On a donc comme objectif d’assurer une distribution aux organismes communautaires le plus rapidement possible afin d’augmenter l’impact de cette efficacité accrue. L’an dernier, l’organisme a distribué 16 millions de kilogrammes de denrées alimentaires qui auraient autrement abouti au dépotoir.

Avec le soutien de l’ACEI, Moisson Montréal a également créé, en 2015, un programme de formation en ligne afin de former des milliers d’employés des banques alimentaires et des épiceries du Québec à l’égard du programme de récupération de denrées alimentaires dans les épiceries, lequel redistribue les aliments qui sont toujours propres à la consommation.

Grâce à ces initiatives, Moisson Montréal est devenu un chef de file du numérique parmi les banques alimentaires du Canada. M. Daneau estime que cette approche agile et innovante est efficace pour lutter contre la faim et le gaspillage alimentaire.

« Il existe un réseau en ligne qui regroupe les banques alimentaires du Canada. Celui-ci nous a facilité le partage de ces ressources avec les autres organismes. Nos projets numériques sont utiles, pas seulement à Montréal, mais partout au Canada », soutient M. Daneau.

Grâce à Internet, l’ACEI a offert du soutien à d’autres programmes de réduction du gaspillage alimentaire que celui de Moisson Montréal. La Cowichan Green Community, en Colombie-Britannique, a créé un outil en ligne de récupération de denrées alimentaires qui met en contact les entreprises ayant des produits excédentaires à des organismes communautaires qui fournissent des denrées aux personnes dans le besoin.

Ces projets innovants montrent l’immense potentiel qu’offre Internet pour s’attaquer aux enjeux que sont l’insécurité alimentaire et la faim.

5SAVE FOOD: Initiative mondiale de réduction des pertes et du gaspillage alimentaires, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture,http://www.fao.org/food-loss-and-food-waste/fr/

Choisir entre la faim et Internet

Si le lien entre la nourriture et Internet est positif pour bon nombre de personnes et organismes à l’échelle du Canada, pour d’autres Canadiens, ce rapport n’est pas aussi encourageant.

En 2016, ACORN Canada publiait les résultats d’un sondage réalisé en 2015 auprès de 232 personnes à faible ou moyen revenu d’un bout à l’autre du Canada dans le cadre d’un rapport intitulé Internet for all: Internet use and accessibility for low-income Canadians 6 . Soixante pour cent des répondants y ont indiqué que le prix du service Internet haute vitesse était très élevé, qu’ils n’en avaient pas les moyens et que parce qu’ils en avaient besoin, ils devaient se priver d’autres choses. Parmi ces « autres choses », 71 pour cent de ces répondants ont mentionné la nourriture.

[Traduction libre] « Souvent, Internet représente la plus grande dépense du ménage après le loyer et l’électricité », affirme Alejandra Ruiz-Vargas, dirigeante et membre d’ACORN Canada. « Pour un service si essentiel, cela semble vraiment injuste. »

Kelly Lalande, membre d’ACORN Canada, a parlé de sa propre expérience face à ce choix difficile. [Traduction libre] « Avant d’avoir accès à un forfait Internet à 10 $ par mois auprès de la Toronto Community Housing Corporation en 2016, j’avais bien du mal à m’offrir l’accès Internet. Mon budget en souffrait et je devais prendre de l’argent ailleurs. J’ai dû renoncer à bien des choses. Je prends des médicaments pour l’épilepsie et j’ai dû me servir de cet argent. »

Natalie Campbell, rédactrice et conseillère en communications au cabinet Campbell Communications de Hay River, Territoires du Nord-Ouest, a parlé du double impact qu’exerce le prix élevé d’Internet et de la nourriture dans les collectivités nordiques. « Le prix élevé des aliments sains pose déjà un problème dans la plupart des collectivités des Territoires du Nord-Ouest, en particuliers celles qui sont éloignées. Par conséquent, le taux d’obésité chez les enfants y est alarmant », affirme Mme Campbell. « Le fait de disposer de moins d’argent pour s’offrir des aliments sains en raison du prix élevé d’Internet, qui s’ajoute aux choses essentielles dont le prix est aussi élevé, contribue assurément à l’insécurité alimentaire. »

6 Internet for All: Internet Use and Accessibility for Low-Income Canadians, ACORN Canada, 2016

Accès en ligne à des renseignements en matière d’aliments et de nutrition

Au nombre des liens qui existent entre Internet et la nourriture, il y a aussi les connaissances auxquelles les internautes ont accès au sujet des aliments et de la nutrition. Le rapport de 2018 d’ACORN Canada intitulé Access to the Digital Economy and Health7 s’est penché sur cette question au moyen de deux groupes de discussion organisés avec ses membres de Surrey et de Burnaby, en Colombie-Britannique.

Ce rapport contient cette citation d’un participant aux groupes de discussion [traduction libre] « Il y a quelques années, j’étais vraiment malade et je ne savais pas vraiment si je m’en remettrais, mais je suis en vie aujourd’hui. Lorsque j’étais malade à la maison, j’oubliais toujours quels genres d’aliments je devais manger. Internet m’a donc été essentiel parce que je m’y reportais souvent et je me disais « Oh oui, je dois manger ceci » et « Ah oui, je dois faire cela. »

Internet peut également permettre à ses utilisateurs d’économiser sur la nourriture. Un participant aux groupes de discussion a dit : « Je vais sur Internet pour consulter les circulaires afin de voir les soldes parce que j’ai un budget restreint. Je regarde si les pommes sont à rabais… J’utilise ma carte d’autobus pour personnes handicapées et je me rends dans tous les magasins. J’achète un produit ici, un autre là, et je me déplace encore à un autre endroit pour acheter pour autre chose. Ensuite, je reviens sur mes pas pour acheter un autre produit. Lorsque j’arrive chez moi, je regarde tout ça et je me dis ‘Tu as économisé 67 $.’ Ça alors, je suis riche! Voilà un 67 $ de plus à dépenser sur les deux prochaines semaines. »

À cet égard, Mme Ruiz-Vargas souligne le dilemme. « Si vous n’avez pas les moyens de vous payer l’accès Internet, vous ne pouvez pas faire cela. »

7 Access to the Digital Economy and Health, ACORN Institute Canada, 2018

Familles branchées

En juin 2018, le gouvernement du Canada annonçait la mise en œuvre du programme Familles branchées qui prévoit un service Internet à 10 $ par mois pour certaines familles défavorisées du Canada, ainsi que la distribution d’appareils à certains de ces foyers. Selon le site Web du programme, « Malgré l’importance des services Internet haute vitesse, près de la moitié des foyers canadiens ayant un revenu annuel de 30  000 $ ou moins n’y ont pas accès. » Ce programme aura une incidence positive sur les familles canadiennes qui y sont admissibles.

[Traduction libre] « De manière générale, l’existence d’un programme permettant à des familles à faible revenu d’avoir un accès abordable à Internet est une chose formidable », affirme Shelley Robinson, directrice générale de Libertel de la Capitale nationale, un fournisseur de service Internet sans but lucratif d’Ottawa. « Mais je m’inquiète pour les personnes qui ont désespérément besoin d’Internet et qui ne répondent pas aux critères du programme. Il s’agit d’aînés et de personnes célibataires qui sont vraiment en difficulté. Ils sont hors de la portée de ce programme. »

Natalie Campbell s’est dite préoccupée par la possibilité que ce programme ne parvienne pas à réduire les effets des coûts élevés d’Internet dans les collectivités nordiques. « Si les résidents des collectivités rurales et éloignées, où les services Internet sont parmi les plus chers au Canada, y sont admissibles, l’initiative fédérale Familles branchées pourrait vraiment aider les familles à faible revenu à avoir accès à des aliments sains si telle est leur priorité. Cela dépendrait toutefois du forfait qui est admissible à la subvention. Il faut savoir qu’à Uluhaktok, le plus grand forfait Internet pour les particuliers offre 45 Go de données avec vitesse de téléchargement de 5 Mbps et de téléversement de 1 Mbps pour l’exorbitante somme de 229,95 $ par mois. Il n’existe par de forfait de données illimitées. Les dépassements s’additionnent donc rapidement et les gens peuvent accorder la priorité à Internet plutôt qu’aux choix alimentaires plus sains. »

Le programme Un Canada branché pourrait être une solution pour certains Canadiens qui modulent leur budget alimentaire pour pouvoir se payer Internet. Et cela est une bonne chose. Malheureusement, si aucun soutien n’est offert aux personnes qui n’y sont pas admissibles, il leur demeurera difficile de payer leur service Internet. Ils seront toujours contraints de faire un choix entre la nourriture et Internet.

Un meilleur Canada en ligne comprend un garde-manger bien garni

Si le Canada est sur la bonne voie pour aider les Canadiens à se brancher, ces derniers paient encore bien cher pour avoir accès à Internet. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), un forfait Internet haut de gamme avec connexion à large bande fixe (c’est-à-dire au moins 200 Go de données par mois avec vitesse d’au moins 25 Mbp) au Canada coûte 53,26 $, tandis que la moyenne de l’OCDE s’établit à 34,17 $. Compte tenu de ces tarifs élevés, le choix entre la nourriture et Internet devient d’autant plus nécessaire.

L’objectif stratégique global de l’ACEI consiste à bâtir un meilleur Canada en ligne, un objectif qui vise aussi à accroître l’accès à cette ressource vitale pour tous les Canadiens afin de leur permettre de tirer profit de l’économie numérique du Canada.

L’écart entre nous : Perspectives pour bâtir un meilleur Canada en ligne, un rapport de l’ACEI publié en juin 2018, expose l’écart numérique qui existe au Canada à travers le regard d’organismes de partout au pays œuvrant sur les premières lignes d’Internet au Canada. Ce rapport aborde les difficultés auxquelles font face ces organismes, ainsi que ce que le Canada réussit bien et présente des recommandations visant l’amélioration d’Internet au Canada. L’une de ces recommandations consiste à concevoir un programme national d’abordabilité qui tient compte à la fois des tarifs et de la qualité.

Dans le cadre de ce rapport, Shelley Robinson, directrice générale de Libertel de la Capitale nationale affirmait que « Certaines personnes à faible revenu tentent d’économiser sur la nourriture afin de pouvoir se payer des téléphones et un accès Internet à domicile. On a l’impression que tout le monde a un accès Internet, mais ce n’est pas du tout le cas. Le gouvernement commence la numérisation de ses services, ce qui les rend plus coûteux pour certaines personnes. Les programmes ciblés comme ceux destinés aux familles et aux locataires de logements communautaires sont très bien, mais nous devons nous assurer que tout le monde a un accès abordable. »

Dans la vision de l’ACEI, personne au Canada ne doit avoir à choisir entre faire l’épicerie et payer sa facture d’Internet. Nous considérons Internet comme un élément essentiel de la vie quotidienne, qui permet notamment aux Canadiens d’accomplir des tâches importantes, par exemple d’accéder à de l’information en matière d’aliments et de nutrition ou de planifier des commandes d’aliments en ligne.

Internet et la nourriture : la poule et l’œuf

L’alimentation et Internet ont de liens manifestes, que l’ACEI a choisi d’explorer en raison de leur caractère universel. Ils nourrissent et procurent du plaisir. Ils sont à la fois locaux et mondiaux. Plus important encore, ils font (ou devraient faire) tous deux partie intégrante du quotidien des Canadiens.

La nourriture n’est qu’un exemple des liens dont ne peuvent tirer profit les Canadiens faute d’accès Internet. Mais, comme le dit l’adage, faute de pain, on mange de la galette. Grâce aux engagements que prend le gouvernement du Canada et aux démarches que mettent en œuvre les défenseurs d’Internet et les organismes comme l’ACEI, on parvient graduellement à réaliser la vision d’un meilleur (et moins affamé) Canada en ligne.

L’ACEI continuera de travailler en partenariat avec des organisations qui exploitent l’innovation et la technologie dans une optique de progrès social et à soutenir en cours de route des initiatives qui contribuent à renforcer Internet au Canada.

Plus il y aura de Canadiens en ligne, mieux se porteront les entreprises canadiennes. Des sites Web .CA qui font la promotion des aliments locaux comme selectnovascotia.ca, des restaurants formidables tels que joebeef.ca et atelierrestaurant.ca jusqu’aux fermiers qui vendent aux Canadiens des produits agricoles frais, des œufs et d’autres produits alimentaires comme farmfolkcityfolk.ca – les options sont infinies et les possibilités à imaginer sont stimulantes.

Le bédéiste Charles M. Schulz a dit un jour [traduction libre] « L’amour est tout ce dont vous avez besoin. Mais un peu de chocolat de temps à autre ne peut pas nuire. » De notre point de vue, un peu d’Internet non plus.

À propos de l’ACEI et de ce rapport

L’ACEI est un organisme sans but lucratif, formé de membres, qui assure la gestion du domaine Internet .CA au nom de toute la population canadienne. Elle élabore et met en œuvre des projets à l’appui de la communauté canadienne d’Internet et représente le registre .CA sur le plan international. L’ACEI bâtit un meilleur Canada en ligne au moyen de son Programme d’investissement communautaire. Par l’entremise de ce dernier, elle finance des organismes sans but lucratif et de bienfaisance ainsi que des établissements du milieu universitaire qui travaillent à améliorer Internet au profit de toute la population canadienne. Chaque nom de domaine .CA enregistré ou renouvelé contribue à ce programme. À ce jour, l’ACEI a versé un soutien financier de l’ordre de 5,45 millions $.

Certains renseignements présentés dans le présent rapport ont été recueillis pendant les mois de septembre et octobre auprès de sources en ligne, ainsi qu’au moyen d’entrevues et d’un sondage préparé par l’ACEI et diffusé sur Twitter, Facebook et LinkedIn. Cent vingt-huit personnes de 18 ans et plus d’un bout à l’autre du Canada ont répondu au sondage.

C’est du Dossier documentaire sur Internet au Canada 2018 qu’est née l’idée du présent rapport. Ce dossier documentaire est produit chaque année par l’ACEI à partir des résultats d’un sondage mené auprès de plus de 1 000 internautes canadiens de partout au Canada et portant leurs habitudes et activités en ligne, ainsi que sur leur perception à l’égard d’Internet au Canada.

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